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lundi 2 juillet 2012

Legguy 28

Je regarde mes jambes nues, là, adossées, accoudées, accrochées, à la vie…
Blanches, si blanches…
Après une étreinte, forte… dois-je préciser ?
Amoureuse oui, l’étreinte…
J’ose encore l’espérer du haut de ces pauvres jours
Passés à se chercher
A se perdre dans les non-dits de l’autre
Si tôt aimé
Si tôt fuit
Par peur
De ce dont je rêve.
J’ose encore espérer, l’amour,
Son amour
Que j’attends,
Comme une goutte pendue à la lèvre,
Et cette peur,
A contrario,
De lui donner trop
De moi
Cette peur,
D’aimer en me trompant encore,
Parce-qu’il s’agit de cela
En amour,
De se tromper et de recommencer,
Jusqu’à trouver…
Et puis,
Et puis c’est comme le « mais » tant repoussé…
Et puis j’ai 28 ans, ce soir, ce matin,
Et c’est mon premier texte depuis presque une année.
Ça vaut ce que ça vaut,
Ça sent aussi la Gold Strike.
Merci.

E.E

mardi 10 janvier 2012

Contradictions cérébrales

« J’arrive plus, j’arrive plus !!! J’arrive plus…… » Et elle pleurait, elle pleurait…..
J’arrive plus à cracher mon venin, c’est ce qu’elle disait. « J’arrive plus… »
D’une telle désolation, qu’en effet on croyait voir se dérouler la cérémonie de ce qu’elle fut
En cette si petite vie.
Si courte au final
Mais pas tant que ça.
Il parait que c’est ça le spleen
Une mauvaise discussion, de l’alcool, un pont et tout bascule….
Tout bascule dans une chambre stérile, attaché, le moindre mal pendu à ses dents.
-Gardes le rythmes, je n’ai pas fini.-
-Elle corrigera demain, mais tu vois c’est ça.-
« Non, je n’ai pas envie de crever, mais quand les gens me dégoutent, je ne rêve que de ça.
Il parait que je suis contradictoire. »
-Qu’est ce qui n’est pas contradictoire dans « notre » monde ?-
« Je suis contradictoire parce que je sais marcher droit.
Je sais, ça veut pas dire que j’ai envie.
Des petits mots dans un bol
Pour donner une consigne
Ça ne me fait même plus l’effet escompté
Même pas le vin rouge, même pas le blues, rien
Je suis passée ou ?
Des phrases courtes et à la ligne.
Bravo le spleen.
Peut-être qu’écrire du vent c’est écrire au final.