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samedi 7 septembre 2013

Les bribes pas finies et pas corrigées c'est bien aussi.

« C est bien d être différent Clo, sinon on s'fait chier »
Mais tais toi... On se fait chier d une manière ou d une autre. Et on s'fait chier tout les deux pasqu'on ose pas marcher dans la merde de l autre. Mais on s'aime. C'est con hein.

On me catalogue de punk quand je vrille et sûrement pasque j'explose vite.
On me catalogue d'intello parce que j ai lu quelques livres .
On me catalogue de gitane parce que j ai travaillé la route et monté quelques chapiteaux.
On me catalogue de clodo pasque j ai tapé la manche.
Et finalement on me dit que j ai pas eu une enfance commune.

Non en effet. Et ce n est pas un rêve . Ça l aurait été si j'avais été un peu plus grande.
J'ai eu une éducation correcte, une droiture au travers de quelques excès underground. Mais je crois que la rue, la haine, les gens, t’éduquent a une autre perte, une autre peur... Le tout mélangé, t 'avance a taton et tu te suffit a tes discussions intérieures.

T’essaie de composer avec ça.
Tu cherche ta normalité.
Suis je normale ?

Les gens sont trop propres ? Non, c est moi qui suis sale. Non eux. Je sais plus.

vendredi 26 juillet 2013

Tong

Nous n 'aurons jamais de képi. Même pas d'capot.
Mais sans capote, toi, petit futur, sûrement, et espéré chose, tu ne pourrais exister. Alors un jour, avec ton futur sûrement et espéré père, celui que je marie à mon âme par mes maux, nous irons niquer sur le capot sans capote et tu décapotera ainsi de nos antres respectives, et d' un amour que même Shakespeare n 'aurait su imaginer, ni même mon maître, C.bukowski. Je te lègue donc, là, ce qui découle de mes veines, jusqu'à tes délicates "muses si fragiles » le fond de notre bagage"...."

jeudi 14 février 2013

Gemini


Un temps nouveau.
Quelques derniers mois d'errances...
J'ai l'impression que ce sont les derniers et c est bien ce qui m effraie.
Mes premiers et derniers mois d errances sans même avoir pris mon train pour l'ailleurs.
Mes moi, mes mois et mes émois en constante discussion avec moi.
Un fond de cuve avec un arrière goût de champagne.
Comme si tout était réglé par la fuite comme un « resto basket ».
Tout est à peu près la même chose.
Juste une vue qui change. Une cathédrale bien présente, bien pesante, aussi pressante qu une envie d’évacuer sa sainte pisse.
Tout ça pour un plus propre bien-a-soi , mais si lointain.
Huit mois d'instances.
Les avantages et uniquement ça.
En se rendant compte qu'en donnant peu on devait peu.
Que cela ne laissait point de place à la part infernale de son antre.
Parce-que de toute façon...
Autant laisser tout au rien. Ou rien au tout.




-  « Mais t aurais voulu quoi ? »
-  « Quoi, quoi, quoi,
je sais pas moi, bordel.
T as vu ta gueule déjà, tu crois que j ai envie de voir une gueule pareille me poser des questions aussi.. aussi... »
-  « Aussi quoi ? Non mais tu t entends ?
T'es une flipette, que veux tu que je te dise.
Tu fais la belle mais t'es petite, comme un bouquet qui se fane. T 'es fanée. Ouais. »
- « Ouais, bravo les belles paroles, on s'en reparle autour de ton prochain chef d'œuvre. Gauche caviar va. »
-  « Tu peux parler. T aurais le fric et le confort tu serais pareille. »
-  « J't'emmerde. »
- « Ce que tu sais faire de mieux oui. »
- « Putain mais quelles feuilles de merde.. »
- « De quoi ? »
-  « Mais ces feuilles là ! Elles collent pas. Bref c'est pas le propos, et avant que tu ne te décide à me prendre la tête sur des conneries je voulais te parler. »
-  « Je t'écoutes alors. »
- « Ouais mais non. En fait je vais te l’écrire. »
- « Un paradoxe à toi toute seule... mais bon.. je cesse là mes taquineries va.. »
- « Tu fais bien. Fermes là aussi deux minutes ce serait pas mal. »
- « Deux minutes ? »
- « Putain.... t'es un enfer... »
- « Je suis toi après tout.... »
- « Certes. »


E.E